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Autriche

Elections en Autriche: l'immigration, thème le plus débattu de la campagne

En Autriche, la campagne touche à sa fin. C'est ce dimanche 15 octobre que les Autrichiens seront appelés aux urnes pour élire leur 183 députés et pour choisir un chancelier fédéral, le chef de gouvernement qui aura la lourde tâche de se choisir la future coalition. Hier, le dernier débat de la campagne a opposé, pendant plus d'une heure et demie, les cinq principaux candidats, dont le favori, le leader conservateur Sebastian Kurz. Ce dernier a une certaine avance dans les sondages sur l'extrême droite et les sociaux-démocrates. Le débat s'est donc surtout joué entre ces trois partis.

Heinz-Christian Strache (FPÖ, extrême droite) et Sebastian Kurz (ÖVP, droite), sur un plateau de télé à Vienne, le 12 octobre 2017.
Heinz-Christian Strache (FPÖ, extrême droite) et Sebastian Kurz (ÖVP, droite), sur un plateau de télé à Vienne, le 12 octobre 2017. REUTERS/Leonhard Foeger
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Avec notre correspondante à Vienne, Isaure Hiace

Depuis plusieurs jours, les sociaux-démocrates sont accusés de mener une campagne sale à l'encontre de Sebastian Kurz. En cause, des vidéos douteuses visibles sur internet. Dès le début du débat, le candidat social-démocrate Christian Kern s'explique : « Je pense que nous aurions pu éviter cela. Au final, ce qui compte, c'est notre volonté de rendre ce pays meilleur. Nous voulons le maintenir à la tête des nations les plus prospères. »

Cinq thématiques, choisies au préalable par les candidats, sont ensuite discutées. De l'économie à l'écologie en passant par l'éducation. Mais le thème le plus débattu est sans doute celui de l'immigration, thème choisi par le leader d'extrême droite, Heinz-Christian Strache.

« Nos allocations sociales, telles qu'elles sont conçues aujourd'hui, fonctionnent comme un aimant qui attire les migrants économiques », dit-il.

Sebastian Kurz acquiesce. Lui aussi veut réduire l'aide financière accordée aux réfugiés. Beaucoup d'observateurs pensent d'ailleurs que le jeune conservateur choisira de gouverner avec l'extrême droite, s'il est élu.

Mais quand on lui pose la question, à la fin du débat, Sebastian Kurz ne répond pas directement : « Des discussions ont eu lieu entre les sociaux-démocrates et l'extrême droite. Si nous ne sommes pas clairement en tête ce dimanche, une coalition entre ces deux partis est possible. »

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